Guillaume Martigné, violoncelle

Le violoncelliste français Guillaume Martigné a été formé par Mark Drobinsky, lui-même disciple de Mstislav Rostropovitch.

Il part se perfectionner aux Etats-Unis auprès de Bernard Greenhouse, fondateur du Beaux-Arts Trio. Il enchaine avec un troisième cycle de perfectionnement dans la classe de Philippe Müller (CNSM) et devient lauréat de 7 concours internationaux.

Dès 13 ans, il présente avec brio, en soliste avec orchestre, les différents concertos du répertoire avec, entre autres, le Moscow Musica Viva (dirigé par Alexander Rudin), l’Orchestre Symphonique de Kazan (dirigé par Fuat Manzurov) ou encore l’Orchestre Symphonique de l’Oural (dirigé par Dimitri Liss).

Il se produit aux côtés de musiciens tels que Martha Argerich, Ivry Gitlis, Mischa Maisky, Nemanja Radulovic, Amaury Coeytaux, Alexandra Conunova, Alexandra Soumm, Renaud et Gautier Capuçon…dans les salles de la Philharmonie, de Radio France, du théâtre du Chatelet, de la salle Pleyel, du théâtre des Champs Elysées… et donne de nombreux concerts dans plus d’une soixantaine de pays.

Son CD des Suites de Britten, sorti chez Klarthe et reconnu comme l’un des meilleurs disques par France Musique, obtient les 4 étoiles de Classica. Pendant le confinement, Dorn Eskua réalise un court métrage avec lui sur la 2ème suite de Bach, sorti à l’été 2022. Le printemps 2023 a été l’occasion de découvrir un 1er album en duo avec la pianiste Etsuko Hirose sur les oeuvres de César Franck et Adolphe Biarent.

Guillaume Martigné joue sur un superbe violoncelle Rogeri de 1692.

www.guillaumemartigne.com

L’amiral Alain Coldefy est Président du Cercle France-Amériques depuis 2022.

Il intègre l’École navale en 1965 et commence une carrière marquée par des missions à l’étranger. Il commande successivement divers navires, dont le patrouilleur La Paimpolaise à Tahiti en 1979 et le destroyer Du Chayla en 1987, lors de l’opération Prometheus dans l’océan Indien pendant le conflit Iran-Irak. Après avoir obtenu son diplôme du Naval War College, il rejoint l’état-major de la Marine et est affecté à la défense aérienne de la flotte méditerranéenne. En 1992, il prend le commandement du porte-avions Clemenceau, qui participe aux opérations aériennes et navales dans l’Adriatique pendant le conflit en ex-Yougoslavie, notamment les opérations Deny Flight et Sharp Guard. Promu contre-amiral en 1996, il occupe plusieurs postes de haut rang, notamment au sein du Centre d’opérations interarmées et comme chef des relations internationales de l’état-major interarmées. En 1999, il commande la force navale franco-britannique à bord du porte-avions Foch pendant l’opération Allied Force en Yougoslavie.

Nommé vice-amiral en 2000, il devient adjoint au chef d’état-major des armées, responsable des opérations, de la logistique et de l’aviation navale. En 2002, il est promu major général des armées et, en 2005, inspecteur général des armées.

Après sa retraite en 2006, l’amiral Coldefy poursuit une carrière active dans divers domaines stratégiques. Il devient vice-président aux affaires politiques de la société EADS, préside la Revue Défense Nationale, et siège à l’Académie de Marine, dont il devient président en 2016.

Depuis 2018, il préside la Société des membres de la Légion d’honneur.

Il s’implique également dans plusieurs think tanks stratégiques et associations professionnelles, et est un conférencier et auteur prolifique, son dernier ouvrage étant Le Sel et les Étoiles.

Décoré de nombreuses distinctions, telles que Grand Officier de la Légion d’Honneur et la Croix de la Valeur Militaire, il est aussi membre de prestigieuses institutions internationales et citoyen d’honneur de la ville de Rocamadour.