LA CONFÉRENCE DE LA PAIX DE PARIS ET LE WILSONISME – MATRICES DE LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE AMÉRICAINE AUX XXè/XXIè SIÈCLES

FRANCE- AMÉRIQUES ET LES FILS DE LA REVOLUTION AMÉRICAINE VOUS CONVIENT À UNE CONFÉRENCE DONNÉE PAR LE PROFESSEUR FRANÇOIS DAVID sur le thème :

LA CONFÉRENCE DE LA PAIX DE PARIS ET LE WILSONISME

Matrices de la politique étrangère américaine au XXè – XXIè

Agrégé d’histoire, ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), ancien pensionnaire de la Fondation Thiers (Institut de France – CNRS), François David préside, à l’Université Jean Moulin / Lyon 3, la section de science politique et dirige le laboratoire E.A. 4586 « Francophonie, mondialisation et relations internationales ». Il travaille, entre autres, sur les relations transatlantiques (John Foster Dulles, secrétaire d’État, Cold Warrior et père de l’Europe, PUPS, 2010), les questions diplomatiques et militaires, ainsi que sur le renseignement américain. Auteur de L’aigle et le vautour – La naissance de la CIA 1945-1961, Nouveau monde Éditions, 2016.

Si les négociations de Paris et le traité de Versailles de 1919 constituent à la fois une fausse sortie de l’isolationnisme et une occasion manquée par les États-Unis de repeindre les relations internationales à leurs couleurs, cet échec stratégique et diplomatique va servir de laboratoire à toute une génération de jeunes décideurs qui atteindront le sommet de leur pouvoir et de leur influence à partir de la seconde guerre mondiale. Car, les erreurs tactiques et stratégiques de la délégation américaine à Paris, le refus sénatorial de ratifier le traité de Versailles et le néo-isolationnisme qui s’ensuit, seront méditées à la Maison Blanche et au Capitole pour mieux gagner la paix à partir de 1945. Surtout, les principes du président Wilson (entre autres ses Quatorze Points) dessinent les grands traits de la politique étrangère américaine jusqu’à aujourd’hui : libre-échange commercial, liberté maritime, liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, arbitrage international, contrôle des armements et, bien sûr, le multilatéralisme institutionnalisé à travers la SDN, puis l’ONU. En échec à court terme, Wilson a donné finalement forme à la politique étrangère américaine sur le long terme.

 

En partenariat avec les Fils de la Révolution Américaine

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