Cet ouvrage, dont le sous-titre est « les voix des cités », s’inscrit dans le prolongement de Banlieue de la République, de Quatre- vingt-treize et de Passion arabe.
L’auteur s’interroge sur la place, dans notre vie politique, des Français qui se déclarent musulmans, sur leurs difficultés, leurs aspirations. Alors qu’aux élections de 2012, 85% d’entre eux avaient voté pour François Hollande, aux municipales de 2014, leurs voix ont massivement déserté les candidats de gauche.
Quels enseignements peut-on en tirer ?
Gilles Kepel