Prix
Samuel de Champlain

Prix Samuel de Champlain

Le Prix Samuel de Champlain a été créé en 1997 par l’Institut France-Canada, avec l’appui de la Fondation Macdonald Stewart, de Montréal, afin de distinguer annuellement deux personnalités, l’une Canadienne, l’autre Française, ayant chacune œuvré pour la mise en lumière de l’histoire et de la culture, entendue dans son sens le plus large et sous toutes ses formes d’expression, française au Canada, canadienne en France, et contribué ainsi à la diffusion des valeurs qui définissent et unissent ces deux pays.

Parmi les lauréats prestigieux, nous retrouvons : Michel Goulet et François Massut (2022), Marie Nicole Lemieux et Michel Franck (2021), Joséphine Bacon et Marc- Antoine Mahieu (2019), Ariane Mnouchkine et Wajdi Mouawad (2018), Nancy Huston (2016), Marie Chouinard (2014), Gil Rémillard (2013), Robert Carsen (2009), Denys Arcand (2008), Patrice Leconte (2008), Robert Lepage (2005), Charles Aznavour (2004), Hubert Reeves (2002) ou Bernard Pivot (2003).

Maître Lyse Lefebvre Guery, Vice-Présidente honoraire de France-Amériques et Secrétaire générale de l’Institut France-Canada, section canadienne du Cercle France-Amériques, assure de façon constante que le prix Samuel de Champlain puisse se dérouler chaque année sans interruption (sauf année Covid), à France-Amériques. Elle est membre du jury qui sélectionne les lauréats depuis la création du Prix.

Samuel de Champlain

Celui que l’on nomme « Le père de la nouvelle France » est né à Brouage vers 1567. Il meurt à Québec en 1635.

Samuel de ChamplainIl a consacré trente ans de sa vie à l’exploration du Canada au début du XVIIème siècle. Onze voyages en Nouvelle-France ont fait de lui l’un des principaux artisans de la présence française sur le continent nord-américain.

C’est notamment lui qui choisit les emplacements des villes de Québec et de Montréal.

Samuel de Champlain se rend en Nouvelle-France accompagné d’un marchand de fourrure, Sieur du Pont (ou Pontgravé), pour la première fois, en 1603.

Ils visitent la future Acadie puis se rendent à Tadoussac, où se troquent les fourrures.

Samuel de Champlain part explorer le  Saguenay (principal cours d’eau qui traverse la ville éponyme) et remonte la grande rivière jusqu’à Hochelagua. Il fonde Port-Royal en Acadie, et y fait un magnifique travail de cartographie.

Avec de nouveaux colons, il repart s’installer, mais, cette fois-ci, beaucoup plus loin à l’intérieur du continent, à Québec. Il fonde la ville de Québec en 1608.

Il visite la côte nord-est de l’Amérique du nord et les grands lacs Huron et Ontario. En 1634, il prépare la création de Montréal, qui aura lieu en 1642. Samuel de Champlain participe au peuplement d’une nouvelle colonie; pour cela il fait venir des familles, des artisans, des soldats, des prêtres. Ainsi la présence française s’instaure au Québec.

Cependant, lors de sa mort, la colonie vit misérablement et se compose de moins de 200 personnes. Les rois de France ne s’intéressent pas encore à ce bout du monde. 

Aucune représentation du vivant de Champlain ne présente son visage. De nombreux portraits imaginaires ont été réalisés et reproduits, dont la sculpture de Élie-Jean Vézien.

Samuel de Champlain par Vézien sur le parvis de France-Amériques.

Élie-Jean Vézien (1890-1982) entre en 1904 en apprentissage chez un orfèvre marseillais qui lui apprend la gravure et l’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Marseille. Il est reçu premier au concours d’entrée des Beaux-arts de Paris en mai 1914. Il se blesse au combat en 1916. Puis il est fait prisonnier à Verdun. Après sa libération en 1919 il reprend ses études.

Il obtient de nombreuses autres distinctions : le 1er grand Prix de Rome, la médaille d’or au Salon des artistes français en 1931 et à l’exposition de Paris en 1937. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1935. Professeur aux Beaux-arts de Marseille, il en devient le directeur de 1942 à 1961. Il est élu membre correspondant de l’Institut et membre de l’Académie de Marseille. Il remporte également le concours national des nouvelles monnaies de l’État (pièces de 10 et 20 francs, non émises).

2024

Monsieur Philippe Zeller, Ambassadeur (e.r.), Président de l’Institut France-Canada et du jury du Prix Samuel de Champlain, a remis cette distinction le mercredi 16 octobre 2024 à deux personnalités, l’une canadienne, Thomas-Louis Côté, l’autre française, Franck Bondoux, œuvrant dans le domaine de la bande dessinée.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur Stéphane Dion, Ambassadeur du Canada en France et à Monaco, et Envoyé spécial auprès de l’Union européenne et de l’Europe, et de Monsieur Henri-Paul Rousseau, Délégué général du Québec à Paris et Représentant personnel du premier ministre pour la Francophonie. 

LES LAURÉATS

 

Après des études de droit et de sciences politiques à l’université Sorbonne-Panthéon, puis de gestion à celle de Paris-Dauphine, Franck Bondoux s’oriente dans l’univers du sport où il travaillera notamment sur le développement du partenariat attenant aux instances olympiques, JO d’hiver de Calgary, d’Albertville, de Barcelone et d’Atlanta. 

Il exerce ensuite différentes missions de conseil auprès de grandes entreprises impliquées dans des évènements sportifs majeurs, tels que le Marathon de Paris, les Championnats du Monde d’Athlétisme ou Roland Garros… 

Il s’oriente ensuite dans le secteur évènementiel culturel pour participer au développement du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême qui promeut la reconnaissance artistique d’un 9e Art alors toujours en quête de légitimité. Il en devient le Délégué Général en 2007 et assure cette fonction depuis lors. Au fil des éditions de la manifestation, il participe, conjointement avec une équipe dédiée, à une ouverture croissante de celle-ci vers les bandes dessinées issues de tous les continents. En 2024, il contribue à ce qu’une étape soit franchie : le Festival s’engage dans la mise en avant des créations d’artistes d’un « Pays à l’honneur ». Fort des liens étroits que le Canada entretien avec l’évènement (il y participe depuis des années à des titres divers), c’est lui qui, en toute logique, est le premier à ouvrir la voie, inaugurant notamment la formule d’un pavillon à ses couleurs et représentatif de sa production nationale en matière de bande dessinée. 

Valérie Hasson-Benillouche fonde la Galerie Charlot en 2010 Issu du domaine des communications, Thomas-Louis Côté est associé au 9e art depuis 2005, à titre de directeur de Québec BD et de son festival annuel. Au fil des ans, avec cette organisation, il a développé une multitude de projets au Québec, avec divers artistes et auteur.e.s : expositions, installations d’art public, performances en direct, événements en ligne, résidences, publications, etc. De plus, il a participé à la création et à la mise en oeuvre de plusieurs collaborations à l’échelle nationale et internationale, contribuant ainsi à la promotion de la bande dessinée et de ses artistes. Il a aussi organisé des délégations d’auteur.e.s de bande dessinée dans plusieurs pays, dont la France, la Belgique, l’Angleterre, le Liban, Cuba et le Japon. Il a également agi à titre de conseiller auprès de différents organismes pour le développement d’initiatives liées à la bande dessinée. Ses actions ont déjà été récompensées à plusieurs reprises par Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. En 2021, il a été nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres par la République française. 

2022

Le 3 octobre 2022, Monsieur Philippe Zeller, Ambassadeur (e.r), Président de l’Institut France-Canada et du jury du Prix Samuel de Champlain, a remis cette distinction à deux personnalités, l’une québécoise, l’autre française, œuvrant dans le domaine de la sculpture et de la poésie, Michel Goulet  et François Massut.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Amy Baker, ministre plénipotentiaire à l’Ambassade du Canada en France, et de Madame Michèle Boisvert, Déléguée générale du Québec à Paris et Représentante personnelle du premier ministre pour la Francophonie.

LES LAURÉATS

Michel Goulet, né en 1944, est artiste sculpteur. Il vit et travaille à Montréal et est considéré, tant dans le milieu culturel québécois que canadien, comme l’une des figures marquantes de sa génération en sculpture. Il est reconnu pour son apport indéniable à l’Art public. Il a réalisé plus de 70 œuvres pérennes, disséminées à travers le Canada, la France et la Belgique.

Depuis plus de vingt ans, une grande part de son travail est tributaire de la poésie des autres qu’il met en scène dans des œuvres remarquées. En 1988, Michel GOULET représente le Canada à la Biennale de Venise. Il reçoit en 1990, le Prix Paul-Émile-Borduas, la plus haute distinction accordée à un artiste en arts visuels par le Gouvernement du Québec. En 2008, on lui remet le Prix du Gouverneur général du Canada en reconnaissance d’une carrière exceptionnelle.

En 2010, l’Université de Sherbrooke lui décerne un doctorat honorifique. Il a été nommé membre de l’Ordre du Canada (2012), officier de l’Ordre national du Québec (2018) et Commandeur de l’Ordre de Montréal (2020).
De nombreux prix soulignent la qualité de son apport à la scénographie de théâtre.

François Massut est né en Rimbaldie (Charleville-Mézières). Auteur du collectif Poésie is not dead, qu’il a fondé en 2007, il tente de vaporiser et polliniser le poème dans l’espace public, via différents médiums ( installations éphémères et pérennes, lectures-performances de poètes sonores et de musiciens expérimentaux). Son dessein est que la poésie rencontre un auditoire «  non averti, non préparé dans une situation de risque et de fraicheur, funambule et présente malgré tout ». (les Confidents, Les Presses du réel, 2018).

Il contribue en 2011 avec Michel Goulet à « L’Alchimie des Ailleurs », à Charleville-Mézières, dix-huit chaises-poèmes, installées en permanence : projet qui gravite autour de l’œuvre d’Arthur Rimbaud, dans la ville natale du poète français.

Après l’inauguration des « Confidents » en 2016 (10 chaises-poèmes doubles en vis-à-vis intégrant un système électronique innovant d’écoute de poèmes), il répond à nouveau avec Michel Goulet au souhait du Centre des monuments nationaux visant à rendre hommage à Colette et Cocteau, en inaugurant deux allées portant leur nom dans les jardins du Palais-Royal,  lors de l’installation de 18 bancs-poèmes, constitués de deux assises et deux dossiers placés dos à dos. Ils mettent à l’honneur une phrase ou un vers de Colette, Cocteau et de seize auteurs, dont les Québécois Josée Yvon et Paul-Marie Lapointe.

2019

Dans le cadre de l’Année internationale des langues autochtones, l’Ambassadeur Alfred Siefer-Gaillardin, Président de l’Institut France-Canada et du jury du Prix Samuel de Champlain a remis cette distinction le 6 novembre 2019 à deux personnalités l’une québécoise, l’autre française, engagées dans la promotion et la préservation de ces langues, Joséphine Bacon et Marc-Antoine Mahieu.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Amy Baker, ministre plénipotentiaire à l’Ambassade du Canada et de Monsieur Stéphane Konopczynski, directeur du service des Affaires culturelles à la Délégation générale du Québec à Paris.

LES LAURÉATS

Née en 1947, Joséphine Bacon est une poète innue, originaire de Pessamit. Réalisatrice et parolière, elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole. Chez Mémoire d’encrier, elle a publié Bâtons à message/Tshissinuashitakana (2009) puis, en collaboration avec José Acquelin: Nous sommes tous des sauvages (2011) et, en 2013, Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (Finaliste du Prix du Gouverneur général et du Grand Prix du livre de Montréal).

Joséphine Bacon a reçu le prix Fetkann Maryse Condé 2018, puis le prix des libraires du Québec 2019 dans les catégories poésie pour son recueil Uiesh/Quelque part paru en septembre 2018.

Elle œuvre en permanence pour la transmission de sa langue et de sa culture dans le monde entier.

Né en 1979, originaire de Normandie, Marc-Antoine Mahieu est universitaire. Ancien élève de l’École Normale Supérieure (Lettres & Sciences Humaines), agrégé de philosophie et docteur en sciences du langage, il enseigne l’inuktitut langue seconde, et la linguistique inuite à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO, Université Sorbonne-Paris-Cité).

Membre du Laboratoire “Langues et civilisations à tradition orale” du CNRS, ses travaux portent sur les langues de la région circumarctique, en particulier l’inuktitut du Nunavik (Arctique québécois).

En collaboration avec le Programme de santé du Nord de l’Hôpital de Montréal pour enfants, le Centre de Coordination de la Télésanté du Centre universitaire de santé McGill et la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik, ses cours d’inuktitut langue seconde sont diffusés par visioconférence interactive vers le Nunavik et le sud du Canada.

Marc-Antoine Mahieu est professeur associé au département d’anthropologie de l’Université Laval (Québec).

Il travaille avec le groupe “Langue première” de la Commission scolaire du Nunavik (Kativik Ilisarniliriniq) afin de développer un curriculum de grammaire inuite à l’école.

LA PRESSE EN PARLE

 

2023

Monsieur Philippe Zeller, Ambassadeur (e.r.), Président de l’Institut France-Canada et du jury du Prix Samuel de Champlain, a remis cette distinction le mercredi 11 octobre 2023 à 18h30, à deux personnalités, l’une canadienne, Sabrina Ratté, l’autre française, Valérie Hasson-Benillouche, œuvrant dans le domaine des arts numériques. 

 

La cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur Stéphane Dion, Ambassadeur du Canada en France et à Monaco, et Envoyé spécial auprès de l’Union européenne et de l’Europe, et de Madame Michèle Boisvert, Déléguée générale du Québec à Paris et Représentante personnelle du premier ministre du Québec pour la Francophonie.

LES LAURÉATS

Originaire de la ville de Québec et diplômée de l’Université Concordia (Montréal), Sabrina Ratté est une artiste en création numérique. Nominée pour le Prix Sobey pour les arts en 2019 et 2020, ses œuvres ont été présentées dans le monde entier par de nombreuses institutions, dont le Centre Pompidou (Paris), le Musée national des Beaux-arts de Québec (Québec), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center (Shanghai). Sa notoriété s’est déployée en France en 2020-2021 par sa sélection au Centre Pompidou, à la Foire Private Choice et lors de la FIAC où la Maison Guerlain la sélectionne pour son exposition « Parcours Privé » sur les Champs-Élysées, ainsi que pour la vente NFT en partenariat avec Drouot Digital. En 2022, Sabrina Ratté présente à la Gaieté Lyrique (Paris) « AURAe », une exposition monographique, sous forme d’expérience immersive mariant art et digital autour du regard, de l’image dans l’histoire de l’art et du monde d’aujourd’hui. En 2023, l’exposition solo «Futures spéculaires» à l’Arsenal de Montréal rencontre un vif succès. Son travail fait partie de plusieurs collections privées et institutionnelles, dont celles du Musée d’Art contemporain (Montréal) et de la Caisse de dépôts et placements du Québec. Elle exposera dans les prochains mois à Winnipeg, Avignon et Brühl en Allemagne. Elle est représentée à Montréal par la Galerie Ellephant et à Paris par la Galerie Charlot.

Valérie Hasson-Benillouche fonde la Galerie Charlot en 2010 animée par la volonté de défendre les pratiques innovantes de l’art contemporain. La Galerie développe une réflexion autour de la relation entre art, technologie et sciences. Grâce à son attitude pionnière, Valérie Hasson- Benillouche crée un lieu dédié à l’art contemporain, où son expertise dans l’univers de l’art digital réunit artistes, collectionneurs et scientifiques.

Grâce à son rayonnement, la Galerie participe à des festivals, des expositions hors-les-murs, des tables rondes et des foires à Paris, Bâle, Bruxelles New York, Chicago, Miami.
Partenaire du Festival Némo des arts numériques de la région Ile-de France, membre de nombreux jurys dont Arcadi, Laguna Price Venezia, Valérie Hasson-Benillouche fait partie du comité de réflexion SIGGRAPH, participe à des conférences lors de l’ELEKTRA-Montréal, Art Brussels, Art selectronica-Linz, NIT et Talking Gallery Barcelone. Elle développe des projets spécifiques avec des entreprises telles que Hermès, la Société Générale, Audemars Piguet, Oddo Bank, C21 Hotels, Shiseido.

La Galerie Charlot représente Sabrina Ratté en Europe et au Moyen-Orient.

Valérie Hasson-Benillouche a beaucoup œuvré pour l’essor de la carrière de Sabrina Ratté en France, notamment par ses réseaux dans les milieux des musées, des fondations d’art et des collectionneurs privés.

2021

Philippe Zeller, ambassadeur (e.r), président de l’Institut France-Canada et président du jury du Prix Samuel de Champlain, a remis cette distinction le 25 novembre 2021 à Marie-Nicole Lemieux et Michel Franck, deux personnalités qui œuvrent dans le domaine de la musique.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Amy Baker, ministre plénipotentiaire à l’Ambassade du Canada en France, et de Monsieur Stéphane Konopczynski, directeur des Affaires culturelles à la Délégation générale du Québec à Paris.

LES LAURÉATS

Diplômée du Conservatoire de musique de Montréal, Madame Lemieux remporte en 2000 le Prix de la Reine Fabiola et le Prix du lied au concours Reine Elisabeth de Belgique. Elle entame alors une carrière internationale qui l’amène sur les plus grandes scènes du monde. L’étendue de son registre, sa virtuosité et sa présence scénique font d’elle une récitaliste hors pair et une interprète reconnue de la mélodie française, russe, ainsi que du lied allemand.

La contralto québécoise a ainsi chanté avec de nombreux orchestres prestigieux (New York Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio-France et Orchestre National de France, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia, Los Angeles Philharmonic, London Philharmonia, St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Rotterdam Philharmonic Orchestra, Singapore Symphony Orchestra, Orchestre Symphonique de Montréal, les Violons du Roy, Orchestre Métropolitain…), et sous la baguette des chefs de renom tels Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Ivan Fischer, Mikko Franck, Daniele Gatti, Bernard Haitink, Paavo Järvi, Bernard Labadie, Louis Langrée, Kurt Masur, Kent Nagano, John Nelson, Yannick Nézet-Séguin, Gianandrea Noseda, Antonio Pappano, Michel Plasson, Michael Schonwandt, Pinchas Steinberg, Pinchas Zukerman…

Marie-Nicole Lemieux a été fréquemment invitée au Théâtre des Champs-Élysées ces dix dernières années, à la fois dans des productions ou en récital.

Madame Lemieux est Chevalier de l’Ordre National du Québec, Compagne des Arts et Lettres du Québec, membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de la Pléiade. Elle est Docteur Honoris Causa de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Diplômé de l’ESCP Europe et de l’université Paris-Dauphine, Michel Franck a fait carrière dans la gestion et le marketing au sein de l’entreprise familiale Franck & Fils. Il a très tôt côtoyé la musique, notamment auprès de la Société Jeanine Roze Production. En 1995, il en devient directeur-associé.

Réputé pour son flair artistique et sa connaissance des voix, il accompagne les premiers pas de nombreux artistes tels Hélène Grimaud, Alexandre Tharaud, Philippe Jaroussky et plus récemment, les jeunes voix Vannina Santoni, Éléonore Pancrazi, Jean Teitgen ou Guilhem Worms.

En 2008, Michel Franck est nommé Directeur général du Théâtre des Champs-Élysées. Il développe, alors, une programmation avec de nouveaux orchestres et interprètes, donnant une importance au « bel canto », et réintroduisant l’opéra contemporain. Partisan d’une collaboration entre les disciplines, il fait volontiers appel à des artistes plasticiens, chorégraphes ou cinéastes.

Sous sa direction, le Théâtre des Champs-Élysées a régulièrement accueilli des artistes québécois et canadiens, notamment Marie-Nicole Lemieux, Yannick Nézet-Séguin, Louis Lortie, Karina Gauvin ou Hélène Guilmette.

Michel Franck est Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre national du Mérite et Officier des Arts et des Lettres.

LA PRESSE EN PARLE

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